Prison Blanche

Sudation nocturne et sentiment de malaise.
La vue troublée, mains crispées à l'alèse,
la torpeur lente s'installe.
Les sens engourdis, enfermé d'un dédale,
je cherche mon corps sur ce lit d'hopital,
inerte comme la glaise.

Nausée aléatoire sur capitons chauds,
ne sachant pas atténuer ces maux,
semi endormi, je m'abandonne.
Est-ce réel que cette musique aphone,
entête mon esprit blafard et résonne?
Je ne sais pas trop...

Le sommeil arrive, salutaire et bienfaiteur.
Enfin je n'existe plus pendant ces heures.
Libéré du plomb coulant en mes veines.
Au réveil espoir de vie sereine,
et promesse de liberté soudaine...
sans laquelle je me meurs.

C'est un très jolie texte, je l'aime beaucoup. Tu plonges le lecteur dans une ambiguïtée quant à l'avenir du personnage...
ôte moi d'un doute....ton personnage se drogue? Ou alors ce sont les effets des médicaments?
Ton essai se situe dans un hôpital il serait donc plus plausible que ce soit les médicaments...je pense mais je peux me tromper...
toi aussi tu as une belle plume ne t'arrête surtout pas...
J 'éditerais bientôt d'autres de mes écrits promis...
Bonne continuations
Charles

(Au fait! je ne suis pas de 80 mais de 91^^....j'ai 16 ans voila)
A bientôt

A dire vrai c'est pas une fiction à proprement parlé, juste un petit souvenir récent d'hopital... avec une séance de réveil post anesthésique assez... raide!
J'avais 30 minutes à tuer après le dernier commentaire que je t'ai posté, c'est en live et surtout une petite remise en jambe, ça faisait longtemps que j'avais pas écrit quoi que ce soit.
Je l'ai fait un peu dans l'esprit slam...vite fait, je pense pas être spécialement talentueux dans cet exercice, mais quoi qu'il en soit, merci beaucoup pour le compliment.

(PS: 16 ans ou 27 ans... quelle différence du moment qu'il y a échange? Sur le principe ça m'empeche pas de t'appeler "cadet d'un jour" ... et onze ans lol)